L'air de la Suisse

Drôle de rencontre ce samedi à Clermont-Ferrand, descendant d'une Mercedes : Johnny ! passer par l’Auvergne pour aller en suisse, l'idole souffre sans doute un bug GPS. Je m'approche, pas de gardes du corps, ni de paparazzis, il me regarde derrière de grosses Ray ban, aurait-il lâché Optic 2000 en même temps que la France et Sarkozy ?

Alors que j'allais lui demander un autographe, il me fait comprendre qu'il ne s'agit pas du vrai, mais d'un clone. Il est à Smet ce que le surami est au crabe. Son nom, Johnny Halloway !
Ainsi, les sosies sont, parcourant les routes de gala en gala, ne gagnant sans doute pas assez encore pour songer à l'exil.
Très vite des badauds se précipitent, il leur sourit gentiment, accepte les photos souvenirs, engrange et distribue les compliments.

Ce Johnny light terriblement ressemblant ne se prend pas au sérieux, il donne du bonheur à ceux qui tout à l'heure poseront sa photo dans leur salon, à côté de la reproduction du clown de Buffet, Bernard pas Marie Georges. Franck, c'est son prénom, est heureux, sans Johnny il serait resté garagiste.

Peut-être, pense-t-il, chaque jour qu'il aurait pu être le double de Philippe de Villiers et là... mourir de faim.
Bernard