Vendredi,12hs. Coup dur pour les apprentis chimistes, docteurs et pharmaciens, dégraissage massif chez les fabricants de seringues. Le Tour de france partira sans Ullrich, Basso, Sevilla, Mancebo… soupçonnés de rouler à l’eau trouble. Les organisateurs, Leblanc en tête jouent les candides, qui affirmaient sels contre tous qu’on pouvaient s’enfiler l’Aubisque, l’ Aspin, le Tourmalet à la vitesse d’un scooter sans étre chargé comme une mule de contrebandier. Bonjour les propos bidons ! Un nouveau Tour va naitre sans dope. Sans vedettes, on appellera d’ urgence les vélotouristes du week-end les Drucker, de Caunes, Balutin. Poulidor, Merck, Fignon, Hinault réenfourcheront leurs bicyclettes. Revival quand tu nous tiens! En catastrophe l’on raccourcira les étapes, descendra les cols, évitera les faux plats, roulera à la fraiche, mutipliera les jours de repos, et tant pis si l’on arrive à Paris fin décembre. Heureux le spectateur pourra, enfin, voir passer le peloton durant de longues heures détaillant des leaders jusqu’ alors inconnus. Pauvres coureurs victimes d’ un systéme où le fric régne en maitre, mais pas assez sans doute pour échapper aux contrôles antidopage, acteurs malheureux du seul sport populaire gratuit pour ceux qui applaudissent à leurs exploits. Trop cons pour ne pas avoir choisi le foot, le tennis, le golf ou la Formule 1. Dans son paradis, Blondin doit se resservir un verre.
Bernard Mabille
vendredi 30 juin 2006
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