10 heures.Besoin d'une balustre pour mon bureau gersois. Direction Leroy Merlin Saint Ouen. Une usine à rêves, j'en connais tous les rayons, toutes les références, d'autres courent les bibliothèques, moi les surfaces de bricolage. Toucher une perceuse, caresser un rabot, effleurer un chalumeau, écouter chanter une scie sauteuse...à chacun ses plaisirs. Bref, je trouve les poteaux dans le 93, les tendeurs à sainte genevieve des bois, les filins à Montlhéry et les rampes à Buchelay. Les désagréments du flux tendu.
21 heures, passage aux Deux Ânes, salle toujours pleine, le retour en grâce du genre chansonnier, merci Les Guignols de l' Info et les zozos qui gouvernent.
22 heures, cinéma avec Florent mon fils aîné. Film de Donner ( réalisateur de la malédiction, superman, l'arme fatale, complot, assassin...producteur d'Xmen...) 76 ans et le geste sûr, une maitrise à couper le souffle, bien loin d'un Pollack radotant et thompsonnisé...vedette du film, un Bruce Willis décalé, façon le grand Clint
dans la ligne de mire. Une découverte, Mos Def. Premiere apparition à l' écran pour ce rappeur, bête à Oscar.. Acteur skotchant, la fragilité de Whitaker, l'invention de Foxx. J'ai adoré 16 blocs.
© Metropolitan FilmExport
24 heures:nous retrouvons Pascal au Gavroche, notre cantine. Bernard et ses deux fils. Rendez-vous avec Sick boy, fakir et tatoueur, showman déjanté et marrant, disciple de jackass, clown de l'extrême, et siffleur de verres. Ce mec se fout le feu, avale des cuillères, mange de la porcelaine, et se transperce avec les pics à brochettes. Ambiance assurée pour garden party bourgeoise.Il nous présente un ami anglais: docteur percing et mister classe . Ils débarquent d' un tournage avec l'excellent Taddei. Nous trinquons à Alice Cooper, Marilyn Manson, Ozzy Osburn, Metallica...et arrosons les 80 ans de la Queen, une pression par année.( Photo ci-dessous..)
Overdosé de malt et de houblon, merci monsieur Kro, j'offre mon torse volumineux à leurs aiguilles
artistiques, et attendant d'acheter une Harley, j'entre, ivre de joie dans la fraternelle des tatoués...
[MAJ] Suite à une demande expresse de mes filles, je retire ce photomontage avec moi torse nu et un faux tatouage : " I Love Ségolène "
3 heures. Nu devant le miroir de la salle de bains. Vision du désastre. Pas prêt de travailler encore si, par malheur, Sarko passe. Coup de fil à Pascal et Florent : help ! savez-vous comment l'on efface ce machin-là.
Disparition de Philippe Castelli, l'acteur le plus zappé au montage. Je l'avais rencontré sur le plateau des Grosses Têtes dont il fut longtemps la vedette. Assumant magnifiquement sa fonction de tête de Turc, il nous réjouissait par ses histoires volontairement pas drôles, traînant avec nonchalance une silhouette longue et molle. Jamais dupe, moins ahuri qu'on pouvait le penser, il savait comme personne incarner les petites gens qui l'aimaient.Un véritable personnage nous a quitté, juste retour des choses, lui qui avait fait mourir la France de rire.
Bernard
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